mardi 20 décembre 2016

Comme tous les ans, vacances d'été austral pour Barrio de Tango [ici]

La grande plage de Mar del Plata en plein été !

Comme tous les ans, à quelques jours près, Barrio de Tango entre dans son rythme de l'été austral... C'est une période où l'actualité argentine et uruguayenne se met en sommeil et où j'emploie le temps ainsi récupéré sur mon blog à lancer et faire avancer les chantiers de l'année suivante.

En 2016, je n'ai pas sorti de nouveau livre mais j'ai créé deux nouvelles conférences qui m'ont demandé beaucoup de travail aussi. L'une porte sur la fille et le gendre de San Martín (elle s'adresse surtout au public argentin), l'autre, commandée par le Souvenir Napoléonien, porte sur Francisco de Miranda, le Précurseur de l'Indépendance hispano-américaine. J'ai déjà sur le métier un projet de livre qui réclame une recherche historique considérable, avec à nouveau une dimension plurilingue avec des sources en espagnol, en anglais et en français. La publication de cet ouvrage, qui devrait faire 650 pages, est prévue en janvier ou février 2020. Il y a donc du pain sur la planche et c'est ce à quoi je vais consacrer les mois de janvier et février pendant que les Portègnes se prélassent sur la grande plage de Mar del Plata, qui me sert tous les ans de symbole de vacances australes.

Et comme en Europe, on est en hiver, il est prévu que je participe aussi à trois salons du livre. Le premier se tiendra à Péronne les 20 et 21 janvier, le deuxième à Saint-Mandé (94) les 28 et 29 janvier et le week-end suivant, les 4 et 5 février, je serai à Bourges, dans le très beau palais du Duc Jean de Berry, où je marquerai d'abord et avant tout le bicentenaire de la Traversée des Andes dont les festivités vont commencer à Mendoza, San Juan et San Luis vers le 15 janvier, date anniversaire du départ de l'armée des Andes pour aller libérer le Chili. Le point d'orgue des festivités devrait être le 12 février, à quelques kilomètres de Santiago, sur le champ de bataille de Chacabuco. Autant que faire se peut, j'en rendrai compte sur Barrio de Tango, ainsi que des grands festivals d'été qui vont se dérouler un peu partout en Argentine.


Et je profite de cet article pour annoncer l'arrivée d'un nouveau sigle dans la partie basse de la Colonne de droite, celui de la Maison des Ecrivains et de la Littérature que je viens de rejoindre. C'est à travers ces organismes qu'un écrivain peut se professionnaliser au fur et à mesure qu'il publie et qu'il vend. Outre les services à ses adhérents, la Maison des Ecrivains et de la Littérature (MEL) propose au public des animations culturelles autour de l'écrit, notamment un programme de lectures en établissement scolaire subventionnées par la MEL et payables en droit d'auteur (1) (L'Ami littéraire) et des rencontres avec des écrivains dans les Universités (le Temps des écrivains). La MEL accueille des auteurs qui publient à compte d'éditeur (2), dans les mêmes conditions que les autres institutions professionnelles du secteur, Société des Gens de Lettres, SOFIA, Charte des auteurs et des illustrateurs jeunesse, Centre National du Livre.

Pour en savoir plus :
consulter le site Internet de la Maison des Ecrivains et de la Littérature
consulter le site Internet de la Charte.



(1) Le paiement en droit d'auteur permet de simplifier les opérations comptables pour l'organisateur de la manifestation. C'est une procédure similaire au salariat mais les contributions sociales sont incommensurablement plus simples et moins onéreuses.
(2) Ne peuvent pas être pris en compte ni les auteurs édités à compte d'auteur ni les auteurs auto-édités (dont le nombre a beaucoup augmenté ces dernières années, sous l'influence de l'uberisation de toute l'économie). En effet, en droit, ils sont assimilés à des éditeurs et non à des auteurs. Le mode de rémunération de leur travail et leur protection sociale sont distincts de ceux des auteurs.