mardi 22 novembre 2016

Avec San Martín, à Tours, le 10 décembre [ici]

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Ce dimanche 10 décembre 2016, le salon La Plume et l'Epée, organisé par le forum de la pensée militaire, fera une petite place au général argentin José de San Martín (1778-1850), qui porte -et ce n'est pas un hasard- le nom du saint évêque de la capitale tourangelle (1). Le salon se tient à l'hôtel de ville de Tours. J'y dédicacerai la biographie, San Martín à rebours des conquistadors, et le recueil de documents historiques (multilingue), San Martín par lui-même et par ses contemporains, dans ses habits neufs (voir mon article d'hier), ainsi que Contes animaliers d'Argentine, qui relèvent eux aussi de l'histoire du pays et relatent, de manière indirecte bien sûr, plusieurs épisodes militaires comme la Guerra Gaucha, une des modalités de la guerre d'indépendance, la Conquête du Désert (mais vue à travers l'expérience des mapuches combattus par l'armée régulière descendue de Buenos Aires sous les ordres du général Julio Argentino Roca) ou, en remontant dans le temps, la première rencontre des aborigènes andins avec les armes à feu des blancs...

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A 14h30, une conférence portera sur la personnalité historique de saint Martin de Tours en sa qualité de soldat. En général, on se souvient assez bien de l'anecdote du manteau coupé en deux, abondamment représenté dans l'iconographie médiévale, mais on oublie qu'il s'agissait bel et bien d'une part de son uniforme.

Je verrai si je peux apporter sur place le mate et le matériel pour le préparer. Avec un aller-retour dans la journée, c'est loin d'être évident.

Entrée libre et gratuite de 10h à 17h (le lendemain matin, j'enchaînerai avec le salon jeunesse de Neuilly-Plaisance, en Seine-Saint-Denis).

Pour aller plus loin :



(1) Il y a plusieurs San Martín dans l'histoire espagnole. Lorsqu'il s'agit d'hidalgos, ce qui est le cas en ce qui concerne don José, ce patronyme remonte souvent au tout début de la Reconquista espagnole, lorsque les compagnons du Cid Campeador (celui que Pierre Corneille a fait connaître aux Français) se mirent sous la protection des saints de la piété populaire. C'est ainsi qu'on retrouve dans les familles nobiliaires de la Péninsule les patronymes comme Santa Ana (ou Santana), Santa María (ou Santamaría), San Martín (un légionnaire romain qui avait évangélisé la ville gallo-romaine de Tours) ou Santiago, du nom de Jacques, frère du Seigneur dont la ville de Saint-Jacques de Compostelle (Santiago de Compostela) garderait les reliques.