lundi 27 juin 2016

Barrio de Tango passe en mode vacances d'été (septentrional) [ici]


Comme tous les ans à la même époque, Barrio de Tango change de rythme : moins d'articles en ligne chaque jour et plus de préparatifs de mes autres activités, de l'autre côté de l'écran.

L'été européen est en effet le moment où je finis de concevoir les conférences que je donnerai au mois d'août, pendant l'hiver, à Buenos Aires, San Juan, Mendoza, San Carlos, San Rafael et San Luis sur le tango, au Congreso de Tango de la Academia Nacional del Tango (dont ce sera la seconde édition, les 1er, 2 et 3 septembre prochain), sur le général San Martín alors que le 24 août Mendoza, la ville et la province, fêtera le bicentenaire de la naissance de sa fille, Mercedes (1), et sur la tradition orale des contes paysans de l'Intérieur argentin.

A ce programme traditionnel, s'ajoute pour moi la préparation d'une conférence prévue le 20 octobre à la Mairie du 8e arrondissement de Paris, dans le cadre des activités culturelles proposées par le Souvenir Napoléonien, en l'occurrence un exposé pour le bicentenaire de la mort de Francisco de Miranda, le Précurseur de l'indépendance de l'Amérique hispanique, le 14 juillet 1816, à Cadix, où il était retenu prisonnier comme Napoléon, après une défaite militaire et la violation de leur parole par des vainqueurs sournois et vindicatifs.

Et puis il y aura aussi au cours de l'été ce rendez-vous breton à Saint-Cyr Coëtquidan : le Festival International du Livre Militaire où je présenterai mes deux livres sur le général José de San Martín, les 22 et 23 juillet 2016.

Retour au rythme ordinaire de Barrio de Tango vers le 20 septembre.



(1) Mercedes de San Martín y Escalada est un personnage très important dans l'imaginaire et l'affectivité des Mendocins. Lorsqu'elle est née, ses parents étaient si appréciés dans cette ville que celle-ci célébra l'événement comme Monaco fête une naissance princière... A tel point que dans la ville de Mendoza, c'est la date du 24 août qui a été retenue pour la fête des Pères. Elle est décédé en 1875 à Paris, dans l'hôtel de la légation argentine, qui se trouvait dans l'actuelle rue de Liège (alors rue de Berlin), à proximité de la gare Saint-Lazare. L'ambassade argentine a maintenant déménagé du côté de l'Arc de Triomphe. Enterrée dans un premier temps à Brunoy (91), Mercedes repose maintenant dans la basilique San Francisco de sa ville natale, sous la garde de la Virgen del Carmen (Vierge du Carmel en français), dont son père avait fait la sainte Patronne de l'Armée des Andes.