Actualité culturelle argentine, là-bas à Buenos Aires et sur le Río de la Plata, et ici, en Europe francophone.
Actualidad cultural, allá en Buenos Aires y su zona y acá en nuestras ciudades europeas franco-hablantes. Noticias en español si te gusta más así...
Cultural current affairs, there in Buenos Aires area and here, in French-speaking Europe. Depending on your demand...
Les
chanteurs Jacqueline Sigaut et Hernán Fernández, accompagnés du
pianiste-bandonéoniste Norberto Vogel, sera mercredi soir 1er
octobre 2014, à 22h, au Libario Bar, Julián Alvárez 1325, à
Palermo.
Tango
para un siglo de cartón est un des spectacles du tango d'avant-garde
qui se montent avec différents interprètes, sur une idée originale
du compositeur et guitariste Marcelo Saraceni, depuis 2009, à travers tout Buenos
Aires.
Deux
duos ce soir à Mis tardes con Gardel, les soirées musicales du
lundi au Museo Casa Carlos Gardel, Jean Jaures 735 : le duo
masculin de guitare (Fabián Cortéz) et harmonica (Esteban Salazar)
baptisé Canacho Tango, et le duo féminin de guitare (Sandra
Antonuci) et chant (Andrea Bollof) baptisée Musas Orilleras...
Ce
sera ce soir, 29 septembre 2014, à 18h30, entrée libre et gratuite
comme tous les lundis.
Vous
pouvez découvrir les artistes sur leurs vitrines Web :
Comme
tous les ans depuis 2010, j'ai eu l'occasion de présenter mon livre
de l'année, San Martín par lui-même et par ses contemporains, paru
en mai 2014 (Editions du Jasmin), en Argentine et cette fois-ci, j'ai
élargi mon champ d'action puisque de Buenos Aires je suis allée
jusqu'à Mendoza, en traversant le pays d'est en ouest, à travers
l'immense plaine de mille kilomètres qui vient butter d'un coup
contre les reliefs andins.
La
présentation portègne a eu lieu le 2 septembre, au Centro Cultural
de la Cooperación Floreal Gorini, le CCC, sur l'emblématique
Avenida Corrientes, face au Teatro San Martín (ça ne s'invente
pas). Elle était conjointement organisée par Walter Alegre et
Susana Delgado, appartenant respectivement au CCC et à la Casa de
Mendoza, représentation de la Province homonyme dans la capitale
fédérale.
A
mes côtés, l'historienne mendocine Fabiana Mastrangelo, elle-même
spécialiste de San Martín, a bien voulu me donner la réplique,
animer notre causerie conjointe et nous communiquer quelques éléments
d'une prochaine publication sur l'importance de l'éthique dans la
vie et l'œuvre politique de San Martín. Beaucoup d'émotion dans
l'assistance, assez estomaquée qu'une Française, habitant en France
de surcroît, vienne parler en Argentine de ce personnage-là en en
connaissant plus que les seuls exploits militaires, qui forment
l'ordinaire du discours tenu à son propos dans le pays lui-même,
comme j'ai pu vous le dire à propos du 17 août dernier.
Un
verre de l'amitié, l'incontournable brindis argentin (ci-dessous), où l'on
trinque au malbec, a conclu la rencontre comme il est d'usage à la
Casa de Mendoza, puisque la ville et la province se veulent capitale
internationale du vin (1).
Et
après le brindis, la double interview, toujours en espagnol bien
sûr, pour deux émissions d'un réseau de radios en ligne, La lupa y
el lapiz d'un côté et Maravilloso Mundo, de l'autre, dont
j'attends, dans un délai imprécis, les enregistrements qui seront
alors mis en ligne sur mon site Internet, où je viens de publier
l'interview, en français, donnée l'année dernière à Magdalena
Arnoux, de Radiodifusión Argentina al Exterior (Radio Nacional).
La Casa de Mendoza avait apporté levin.
J'avais apporté du chipá (ce pain au fromage de la Province natale de San Martín)
et des gaufrettes picardes, au rhum et au beurre, qui ont été fort appréciées !
Quelques
jours avant cette conférence au CCC, j'avais été invitée par
l'Instituto Nacional Sanmartiniano et le gouvernement de la Province de Mendoza à
participer au congrès international d'histoire qui devait marquer à
l'Espacio Cultural Julio Le Parc de Guaymallén, dans la toute proche
banlieue de Mendoza, le début des deux ans du Bicentenario de San
Martín en Cuyo 2014-2016, deux années pour célébrer la
transformation de l'ancienne Province de Cuyo (2) de la main de cet
organisateur hors pair, qui en avait été nommé gouverneur le 10
août 1814, point de départ pour les Mendocins de la plus grande
épopée de l'indépendance continentale, la traversée des Andes
dont je vous ai parlé en février pour l'anniversaire de Chacabuco.
Que tous ceux qui ont rendu cette participation possible trouvent ici
mes remerciements les plus chaleureux : Walter Alegre, Susana
Delgado, Diego Mendiburu (INS) et Mariano Morales, directeur des
activités culturelles au ministère de la Culture de
Mendoza.
A
Mendoza, dans l'atmosphère très cordiale d'un congrès prestigieux
et bon enfant tout ensemble, j'ai pris deux fois la parole, la
première fois pour présenter le pourquoi du comment de mon intérêt
pour San Martín dans ce Vieux Continent qui a oublié jusqu'à son
existence dans la partie grand public du congrès et la seconde, dans
la partie académique, pour exposer les trois découvertes
documentaires que j'ai réalisées en examinant le fonds historique
francophone sur San Martín et qui font de mon anthologie de mai 2014
un volume si apprécié dans le Cône Bleu.
A Guaymallén, Gran Mendoza, 11 septembre 2014, Espacio Cultural Julio Le Parc
Je
ne dispose de photos que de la première de mes deux présentations,
à la première table-ronde du programme, que je partageais le 11
septembre au matin (3) avec une enseignante du secondaire à la
retraite, María Esther Olmos Carreño, qui parla de San Martín à
Mendoza, et avec Carlos Raffa, qui tint une passionnante conférence
sur le Tropero Sosa, un gaucho qui participa activement à la
préparation de l'armée des Andes. A Mendoza, cet humble personnage
jouit d'une stature quasi-mythique (Carlos Raffa, qui vient lui aussi
du monde agricole, majoritaire dans cette région, préside le Centre
traditionnel Tropero Sosa, à Mendoza). Ce gaucho, dont on a conservé
des traces historiques très précises, organisa l'approvisionnement
de l'Armée des Andes en bétail, tissu et armes à feu dans les mois
qui précédèrent le départ de l'expédition qui allait rendre au
Chili sa liberté et sécurisé définitivement la frontière ouest
de la future Argentine.
Je m'étais installée dans la salle et j'écoutais chanter Omar Hernández
Pour
l'occasion, Carlos Raffa était venu en compagnie d'un
auteur-compositeur interprète, natif de la ville de Las Heras et
très apprécié dans toute la Province. Omar Hernández a composé
plusieurs chansons sur cet épisode de l'histoire sud-américaine. Il
a une voix magnifique, joue une musique qui va droit à l'essentiel,
avec beaucoup de personnalité - j'en garde un souvenir somptueux et
je vous invite instamment à aller le découvrir sur son compte YouTube !
Omar Hernández, lors d'une reconstitution rituelle du départ de l'Armée des Andes
au camp d'instruction du Plumerillo,
en présence de la ministre de la Culture, Marizul Ibáñez
(1)
Le Bordelais n'a qu'à bien se tenir. Non mais ! Blague à part,
je peux vous assurer que quand vous êtes français et que vous voyez
ce slogan partout en ville, ça fait un choc ! Et pourtant, je
n'ai rien d'une championne en œnologie...
(2)
Aujourd'hui les Provinces de Mendoza, San Juan et San Luis, le long
des Andes.
(3)
J'étais arrivée le matin même par liaison routière, soit quinze
heures de car en partie de nuit de Buenos Aires à Mendoza, ce qui
m'a permis de voir pour la première fois la Croix du Sud (qu'on ne
peut pas apercevoir à Buenos Aires, à cause de la pollution
lumineuse de la mégalopole), et d'admirer une partie de ce chemin
interminable au milieu de la pampa, que je connaissais déjà pour
l'avoir traversé cinquante fois dans les documents historiques
consultés pour écrire mes deux livres, et puis soudain, au petit
matin, cette monumentale barrière montagneuse et enneigée à
travers la vitre du car ! Arrivée à 8h30 à la gare routière,
je n'ai eu le temps que de déposer mes bagages à l'hôtel et
d'accourir au congrès où il fallait s'inscrire jusqu'à 9h30 et
j'ai pris la parole vers 11h, dans ma tenue de voyage, avec ce
coupe-vent noir qui m'a abritée du froid glacial qui régnait à
cette heure matinale dans cette profonde salle Naranja du Julio Le
Parc ! C'est dans des circonstances comme celles-là que l'on
apprécie la chaleur d'un bon mate ! Comme ce sera sans doute le
cas aussi dimanche matin, à la Fête du Livre de Merlieux. J'ai
l'entraînement.
Depuis
plusieurs mois, le gouvernement argentin a monté une opération de
maintien des prix sur un certain nombre de produits avec le secteur
de la grande distribution, essentiellement les grandes enseignes
(Carrefour, Dia, Coto, Jumbo, Disco, etc.). Ces produits sont
indiqués dans les gondoles par la mention Precios Cuidados (prix
préservés). Il me semble que les produits en question sont en effet
maintenus à des prix plus bas que leurs homologues, qui eux non
seulement suivent l'inflation épouvantable du pays (environ 25%
l'an) mais auraient tendance, à ce que j'ai pu voir, à la
précéder !
Ce
qui donne cette analyse dessinée par Miguel Rep ce matin dans Página/12, avec un beau jeu de mot à la clé,
intraduisible comme d'habitude !
Prix
préservés !
Attention :
prix non préservés.
(Traduction
Denise Anne Clavilier)
Comme
pour tout grand dessin de presse très réussi, celui-ci se passe de
commentaires !
Après
Merlieux ce dimanche 28 septembre, Le Mans le week-end suivant, du 3 au 5 octobre, j'enchaînerai sur
deux salons successifs, cette fois en région parisienne, les samedi 11 et
dimanche 12 octobre 2014.
Le
samedi 11 octobre, je présenterai mes livres au Festival Le Monde en
Livres VO-VF, organisé dans le très patrimonial cadre du Moulin de la Tuilerie à Gif-sur-Yvette (91), entrée
libre et gratuite (bâtiment somptueux typique de la région).
Un festival consacré à l'édition multilingue, à
la traduction et aux langues étrangères, avec conférences, séances
de dédicace et même repas (mais les participants doivent
s'inscrire à l'avance).
Le
lendemain, dimanche 12 octobre, qui sera aussi la fête de la
diversité culturelle en Argentine (día de la diversidad cultural) et la fête de l'hispanité en Espagne et dans l'ensemble des pays qui constituèrent jadis son empire colonial (día de la raza), je serai à Vaux-le-Pénil, à la Ferme aux
Jeux, où se tiendra la cinquième édition du Salon Littéraire de ce petit bourg campagnard
de la Seine-et-Marne.
L'équipe
de chercheurs sur la musique populaire, IMP, du Centro Cultural de la
Cooperación Floreal Gorini, également connu sous le sigle CCC, Corrientes 1543, propose ce soir, jeudi
25 septembre 2014, à 19h, dans la salle Nelso Giribaldi, une
table-ronde avec la productrice de spectacle Ianina Trigo,
l'organisateur de milongas Omar Viola et le compositeur-bandonéoniste
Daniel Ruggiero au sujet du public de l'actuelle movida du tango. Qui
vient, pour chercher quoi, comment élargir et renouveler ce public,
quel soutien des pouvoirs publics, etc...
La
manifestation est organisée par le compositeur et guitariste Alan
Haksten et la musicologue maison Mercedes Lipska.
Le
Museo Casa Carlos Gardel accueillera ce samedi, 27 septembre 2014,
les poètes et paroliers formés par le Taller de letristas Homero
Expósito de la Academia Nacional del Tango pour une après-midi
consacrée à la nouvelle chanson à texte tanguera.
L'opération
sera renouvelée chaque dernier samedi du mois jusqu'à la fin de
l'année.
Entrée
libre et gratuite.
Museo
Casa Carlos Gardel, Jean Jaurés 735 (Abasto).
A l'Assemblée générale de l'ONU, la Présidente
argentine a parlé du secteur financier et non pas du réchauffement
climatique ou du terrorisme pseudo-islamique, comme nous autres... Il est vrai qu'en Argentine la
situation est symptomatique de la domination d'une poignée
d'institutions privées sur la souveraineté des Etats membres de
l'Organisation internationale. En bonne avocate qu'elle fut et
qu'elle reste, Cristina de Kirchner a même taxé les fonds
spéculatifs de terrorisme économique, en même temps que le
gouvernement argentin fait de Paris l'une des places où l'Argentine
honorera sa dette publique (la place de New York a été rayée de la
liste et la City Bank privée du dossier, et toc !).
Hier
déjà, le duo humoristique Rudy et Daniel Paz, auteur de la vignette
de la une de Página/12, se moquait du juge new-yorkais Thomas Griesa
et de sa santé neurologique qui ne semble pas bien vaillante...
Aujourd'hui, ils ont fait encore mieux. Jugez plutôt.
Le
juge Griesa, à la tribune : L'Argentine pourra payer sa dette dans son actuelle configuration et Singer (1) ira en prison pour escroquerie.
Le
conseiller à l'arrière-plan : Aïe aïe aïe, je me suis
trompé dans les cachets du juge. Au lieu de lui donner du
réacocétamol, je lui ai donné du socialozépam (2).
(Traduction
Denise Anne Clavilier)
Venant
d'un ancien psychanalyste (Rudy), je trouve les jeux de mots
particulièrement savoureux. Et puis quelle adresse langagière !
La une de ce matin
Cristina à la tribune de l'ONU à New York
(1)
Il s'agit de Paul Singer, l'actionnaire majoritaire d'un des deux
fonds qui ont attaqué l'Argentine et obtenu le verdict favorable de
Griesa.
(2)Garca : réactionnaire. Progre : progressiste, homme de
gauche.
Demain, vendredi
26 septembre 2014, la chanteuse Lucrecia Merico présentera son
nouveau disque, intitulé Por Eso, à la Esquina Homero Manzi, à
17h, entourée de quelques complices musicaux de toujours, comme
Germán Layna, Hernán Pérez et Nacho Iruzúbieta, qui assure la
direction musicale et les arrangements, et la chanteuse María de los
Angeles Ledesma.
Un
couple de danseurs se joindra à eux.
Esquina
Homero Manzi, esquina San Juan y Boedo, dans le quartier de Boedo.
Droit
au spectacle : 30 $ (une misère !)
Consommations
en sus, la Esquina Homero Manzi est l'un des grands cafés de la
capitale argentine, il fait partie de la cinquantaine de Bares
notables qui composent un véritable patrimoine à Buenos Aires.
L'auteur-compositeur
interprète argentin Lucio Arce sera demain, mercredi 24 septembre
2014, à 19h, à La Timbale, une brasserie-restaurant typique,
installée au coin de la rue Versigny, au numéro 2, dans le
dix-huitième arrondissement, M° Jules Joffrin.
Lucio
Arce, vous le connaissez déjà si vous êtes lecteur de ce blog
depuis quelques mois (cliquez sur son nom dans le bloc Pour chercher,
para buscar, to search, ci-dessus, pour ouvrir les articles le
concernant). C'est un ami personnel, qui a la mauvaise habitude bien
argentine de me prévenir au dernier moment, trop tard sans doute
pour que je puisse profiter de son passage... Ces Argentins sont
incorrigibles !
Mais
vous, les Parisiens, profitez-en si vous en avez l'occasion !
C'est un artiste qui en vaut la peine...
La
Timbale dispose d'une page Facebook à laquelle vous pouvez vous
connecter.
Susana Rinaldi, un soir d'août 2010, à Clásica y Moderna
J'avais la chance d'être admirablement placée - merci à Amelita Baltar, qui avait fait le nécessaire !
La
nouvelle date déjà d'il y a quelques jours, je l'avais d'ailleurs
aussitôt partagée sur ma page Facebook depuis Mendoza, où je ne
disposais guère de temps pour en parler dans ces colonnes.
Voici
que Susana Rinaldi, la Tana (l'Italienne - mais elle est née en Argentine, comme tout le monde !), la chanteuse, la femme de scène, la
musicienne, la vice-présidente de l'AADI (1), la militante avertie
et subtile de la démocratie, nous revient comme Attachée culturelle
à l'Ambassade d'Argentine à Paris. C'est une excellente nouvelle
car Susana Rinaldi n'est pas une diplomate ordinaire. Hormis le fait
qu'elle est elle-même une artiste hors pair, qu'elle connaît de
l'intérieur les métiers de la culture, leurs vicissitudes et leurs
enjeux techniques et sociaux, elle est aussi une vraie militante de l'authenticité
argentine. Elle a également une solide expérience politique avec son
double mandat de députée portègne, à la Legislatura de Buenos
Aires, dans un groupe socialiste, c'est-à-dire dans l'opposition à
l'actuel gouvernement municipal de Mauricio Macri, qu'elle a combattu
avec ténacité, conviction et cohérence, assumant la présidence de
la commission de la culture et soutenant, entre autres, le Programa
de Orquestas Infantiles de Claudio Espector dont je vous ai parlé
plus d'une fois.
Il
y a quelques semaines, au début de l'hiver austral, elle a organisé
dans les locaux parlementaires une fête française, pour rendre
hommage à un pays que de toute évidence elle aime profondément et
qui l'a accueillie, elle ainsi que beaucoup d'autres artistes et
intellectuels, pendant la dictature militaire.
Elle
quitte donc son siège législatif, ce qui n'est pas sans surprendre
et même choquer ses électeurs, pour venir dynamiser ici les
relations bilatérales entre nos deux pays et elle aura fort à
faire. Espérons qu'elle pourra nouer de fructueuses relations avec
le Quai d'Orsay ainsi qu'avec notre nouvelle ministre Fleur Pellerin,
qui donne ce soir une interview au Monde(2). Et La Tana pourra aussi
compter sur pas mal de bonnes volontés chez nous et parfois aussi
sur quelques compétences. Elle prend ses fonctions au
début du mois d'octobre.
Rentrée
en fanfare donc et au champagne pour les amoureux de l'Argentine dans
l'Hexagone !
Espérons que cela mettra aussi de l'huile dans les rouages entre l'Ambassade et le tout nouveau Ministère de la Culture argentin, dirigé par Teresa Parodi. Entre chanteuses de grand talent et militantes passionnées, elles devraient s'entendre, toutes les deux...
lire
(en français ! Ouf, ça fait du bien de temps en temps, non ?)
l'article de Libération, du 14 septembre.
Vous
pouvez également vous connecter sur la page Facebook de l'artiste-diplomate qui parle d'ailleurs un excellent français...
(1)
AADI : association argentine des interprètes, que préside le
Maestro Leopoldo Federico. Tous deux ont sorti il y a quelques années
un disque d'anthologie et répondu ensemble à quelques interviews.
Quel duo !
(2)
Attention : Le Monde ne met pas ses articles en ligne mais
uniquement les deux ou trois premiers paragraphes. Pour accéder à
l'ensemble d'un article, il faut s'acquitter d'un droit (très élevé
d'ailleurs, 2 € l'article) ou s'abonner au journal.
Poursuivant
la politique entamée par Horacio Torres, qui préside désormais aux
destinées au Museo de la Ciudad, où ce conservateur a fort à
faire, avec une collection débordante et encore très mal exploitée,
le Museo Casa Carlos Gardel maintient sa série de concert organisé
par le conservatoire supérieur Manuel de Falla pour présenter ses diplômés,
lauréats et meilleurs élèves et professeurs.
Jeudi
25 septembre 2014, à 18h30, nouvelle matinée-soirée gratuite à la
charge de cette école de musique qui fait référence en Argentine.
Comme
toutes ces activités au musée, le spectacle est libre et gratuit
dans la limite des places disponibles.
Vous
connaissez désormais très bien ces soirées gratuites de musique à
18h30 au Museo Casa Carlos Gardel, rue Jean Jaurés n° 735. C'est
tous les lundis d'avril à décembre, sous le nom de Mis tardes con
Gardel.
Ce
soir, 21 septembre 2014, deux guitaristes, un chanteur et une chanteuse dans ce petit
patio, que tous les mercredis après-midi, Carlos Gardel ouvrait au
voisinage pour des répétitions en public et gratuites bien entendu.
El voto 125 (le 125e vote) fait allusion à une résolution proposée par l'Argentine
et acceptée par 124 voix à l'ONU, en faveur de la maîtrise par les Etats membres
du remboursement de leur dette.
En
route pour New York, où elle entame des conversations autour de
l'Assemblée générale de l'ONU, avec un projet porté sur
l'Argentine sur la protection des dettes souveraines, Cristina
Fernández de Kirchner a fait un saut à Rome, pour rencontrer... le
Pape (argentin, on le saura!), avec une suite nombreuse qui comptait
des maires, des députés et des sénateurs, plusieurs ministres et
des représentants de la société civile, dont des militants des
droits de l'homme.
Un gros titre neutre. De la part de Clarín, c'est à marquer d'une pierre blanche.
D'après
la présidente argentine, François soutient les efforts du pays pour
lutter contre les dérives du capitalisme financier à courte vue,
qui privilégie les intérêts privés à court terme aux intérêts
publics des nations souveraines. Selon leur couleur politique, les
journaux interprètent en bien ou en mal les propos de la mandataire
lors de sa conférence de presse à l'issue d'une réception qui aura
duré deux heures, déjeuner compris. Mais l'audience entre les deux
chefs d'Etat n'aura duré que quinze minutes d'après ce que dit
Radio Vatican.
On
peut se faire une idée de ce qui s'est passé à la veille du voyage
pontifical en Albanie, en lisant les articles de Página/12 hier (et ceux
de Clarín, La Nación et La Prensa, dont les sites Web sont en lien
permanent dans la rubrique Actu de la Colonne de droite) et celui de Vatican News, qui a fait le minimum syndical, en français (et rien
en espagnol, et c'est souvent le cas lorsqu'il s'agit de
l'Argentine).
Un gros titre très polémique de La Prensa,
où la rédaction suggère un désaccord plutôt agressif de la part de la présidente
A
noter que pour l'occasion, Cristina a renoué avec le noir, non pas
celui de son long deuil de son mari mais celui du strict protocole
pontifical, qui précise que les femmes ne peuvent porter que du noir
ou du blanc et que seules les princesses royales et impériales
catholiques peuvent se présenter vêtues de blanc devant le Saint
Père. Depuis l'accession de François au trône de saint Pierre, de
nombreuses femmes ont manqué à cette règle sans que cela ne
soulève de scandale, à part dans quelques journaux strictement
catholiques et assez rétrogrades, notamment en Espagne (pour ce que
je peux lire). En dehors de ces quelques cas de figure, le monde
semble être d'accord avec le Pape pour rendre caduques ces règles
d'un autre temps.
Après
la fête du livre de Merlieux, ce dimanche 28 octobre 2014, je me rendrai au tout
début octobre, la semaine suivante, à celui du Mans, pour une
nouvelle rencontre avec le public. Je dédicacerai en effet mes
livres à la 25ème
Heure du Livre du Mans, qui se tiendra du 3 au 5 octobre 2014, dans
de nouveaux lieux. Cette année, le salon quitte la vieille muraille
romaine pour se distribuer entre le tout nouveau complexe culturel
Les Quinconces, le musée d'archéologie et d'histoire Le Carré
Plantagenêt et la Mairie.
Les
exposants du salon se répartiront entre le Boulevard des
Editeurs et le Carré Plantagenêt. Le vendredi, l'unique stand des Editions du Jasmin
se situera sur le Carré Plantagenêt. C'est là qu'il est prévu que
je me tienne au cours de cette première journée, même si dans le programme ce site accueille
essentiellement les éditions pour la jeunesse (1). J'y présenterai
comme d'habitude mes trois livres sur le tango (dont celui publié
chez Tarabuste Editions) et les deux autres consacrés à don José
de San Martín, le grand héros de l'émancipation sud-américaine,
que les fidèles lecteurs de Barrio de Tango ont désormais appris à connaître. Un
personnage historique hors du commun, pour son génie
politique comme ses qualités humaines, un profil plutôt inattendu chez un
général argentin (la période de la dictature a imprimé dans nos
têtes de terribles préjugés !). Le samedi et le dimanche, je déménagerai pour aller présenter mes ouvrages sur le stand de Jasmin Littérature, stand B78, sur le boulevard des Editeurs, comme l'appellent les organisateurs (chapiteaux installés aux Quinconces). Toujours chez le même éditeur mais uniquement avec les collections pour les adultes cette fois-ci.
Dans
toute la mesure où cela sera possible, j'offrirai le mate à nos
visiteurs, comme à mon habitude, tout simplement parce que sur un
salon comme chez moi (par exemple en ce moment alors que j'écris
pour ce blog), je carbure au maté... C'est une autre expérience de
l'Argentine, une expérience qui passe par le palais et l'odorat.
Dépaysant !
Avis
aux amateurs de romans : la collection Jasmin Littérature aura donc cette fois-ci son propre stand, le samedi et le dimanche. Cette
collection récente propose des romans courts dans des formats
originaux qui tiennent effectivement dans la poche sur un grand choix de thématiques. Toutes ces œuvres s'adressent à un public adulte, elles dérouteraient sans doute un adolescent, à moins qu'il ne s'agisse d'un grand lecteur. Les
Editions du Jasmin proposent par ailleurs un choix varié de romans
jeunesse, dont des romans policiers à partir de 10-12 ans, de la
science fiction (adolescents), des aventures du bout du monde (dès
que les enfants savent lire) et ce sera sur l'autre stand, au Carré Plantagenêt, pendant toute la durée de la manifestation (et
sur le stand unique, à Merlieux, le 28 septembre).
Pour
découvrir le riche catalogue du Jasmin, vous pouvez visiter leur site Internet (en français).
Pour
acheter les livres depuis l'Argentine, vous pouvez passer par la
librairie francophone de Buenos Aires (Las mil y unas hojas), qui
dispose d'un volet de vente en ligne.
(1)
Mes livres s'adressent certes aux adultes mais le musée d'histoire
et d'archéologie est un lieu dans lequel ils ne seront pas déplacés
puisqu'ils traitent tous d'histoire, que ce soit au sujet du tango
(envisagé dans son épaisseur historique et anthropologique et non
pas dans sa dimension de loisir ou de spectacle chorégraphique) ou
au sujet de la Révolution de 1810 et de l'indépendance.
Le
chanteur Osvaldo Peredo sera distingué lundi 22 septembre 2014 par la
Legislatura Porteña qui, lors d'une cérémonie solennelle, lui
remettra le titre de Personalidad Destacada de la Cultura
("personnalité remarquable"). Elle se tiendra à 18h dans le Salón
Dorado (entrée par Perú 160).
Osvaldo
Peredo est né en 1930 dans le quartier de Boedo. Par bien des
aspects, c'est un véritable titi portègne et comme tous ses
pareils, c'est un passionné de football. A plus de quatre-vingts
ans, le bonhomme garde une voix splendide et peut partager la scène
avec des cadets en pleine maturité.
Si
vous avez la possibilité d'aller l'applaudir en cette occasion,
n'hésitez pas !
Luis
Filipelli reprend son nouveau tour de chant ce mercredi 24 septembre
2014, à 21h, à Clásica y Moderna, Callao 892.
Il
sera accompagné par Leonardo Andersen qui assure la direction
musicale du concert. Il a aussi invité Melania Pérez à partager
avec lui cette soirée dans l'un des bares notables les plus fameux
de la capitale argentine.
Il
est prudent de réserver à l'avance, ne serait-ce que pour connaître
le droit au spectacle que cette salle n'annonce jamais autrement et à
quoi il faudra ajouter les consommations (pour des Européens de la
zone euro, ça ne devrait pas monter bien haut).
L'émission
Siempre Argentina - Conexión español, du groupe public Radio
Nacional, vient de diffuser sur les ondes courtes de Radiodifusión
Argentina al Exterior (RAE) une interview que j'ai enregistrée, en
espagnol, le 4 septembre dernier, dans les studios de Maipú 555, à
Monserrat.
L'interview
était conduite cette année par le journaliste Leonardo Liberman,
qui l'a mise en ligne il y a quelques heures sur son propre blog, El
Mirador Nocturno, patchwork culturel et musical que je vous invite
vivement à découvrir sur le Net.
Vous
pouvez y télécharger gratuitement toutes les interviews accordées
au journaliste, comme vous le savez si vous suivez l'actualité de
Barrio de Tango et encore plus ma page Facebook, où je partage
régulièrement les conversations avec quelques uns des grands
acteurs de la culture portègne.
La
chanteuse portègne Mariel Martínez, établie à Madrid et en tournée en Argentine
depuis le début du mois, se produira ce soir, jeudi 18 septembre
2014, à 20h, au Centro Cultural San Martín, salle Enrique Muiño,
Corrientes . Elle sera accompagnée par le trio La Porteña, conduit
par le guitariste et arrangeur Alejandro Picciano.
Entrée
libre et gratuite, par la rue Sarmiento au numéro 1551 (et non par
l'avenue Corrientes).
Le
concert fait partie d'un cycle lié au label indépendant de Litto
Nebbia, Melopea Discos, producteur des cinq disques de cette artiste.
Les
hommages à Aníbal Troilo, dit Pichuco, continuent en cette année de son centenaire dans
sa ville natale et l'ensemble du pays.
Ce
soir, jeudi 18 septembre 2014, à 19h (les jours rallongent), avec entrée libre et
gratuite, projection du documentaire Pichuco, de Martín Turnes, dont
je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises, au Museo Casa Carlos
Gardel, Jean Jaurès 735, dans le cadre des jeudis cinématographiques
Tango, Pasión de Celuloide.
Dimanche
21 septembre 2014, à 18h, concert du violoniste Pablo Agri et du
pianiste Juan Esteban Cuacci à la Maison de l'Argentine, à la Cité
Internationale Universitaire de Paris, 27 bld Jourdan, face à la
station de RER Cité Universitaire.
Entrée
libre et gratuite dans la limite des places disponibles.
Allez-y
si vous en avez l'occasion : ce sont d'excellents musiciens et
très authentiques.
Le
concert, intitulé Sans filet, est l'une des deux participations du pavillon argentin aux
Journées européennes du Patrimoine, les 20 et 21 septembre 2014.
Beba Bidart et Tito Lusiardo
dans un film mené par Carlos Gardel
de 1934
La
danseuse et chanteuse Beba Bidart, née en 1924 et décédée en
1994, a fondé le cena-show Taconeando, connu aussi sous le nom de
Vereda del Tango, à la limite sud de Monserrat (mais ça fait plus
tango de parler de San Telmo).
Le
ministère de la Culture de la capitale argentine inaugurera ce soir,
jeudi 18 septembre 2014, à 18h, une statue sur ce trottoir de la rue
Balcarce à la hauteur du n° 725, tout près de avenida
Independencia.
La
Academia Nacional del Tango prend part à cette manifestation
d'hommage à une grande dame de la nuit portègne.
Comme
tous les ans à l'approche du printemps, Boedo fait la fête pour
vivre son identité de quartier tanguero et populaire... La
manifestation est organisée par des réseaux fonctionnant en
autogestion et fortement implantés sur le terrain. Actuellement,
cette semaine qui a commencé samedi dernier, le 13 septembre, et se
conclura le 28, et durera donc une quinzaine, se présente comme un
acte de résistance à l'actuel gouvernement municipal qui ferme les
uns derrière les autres tous les lieux culturels fonctionnant sous
le modèle participatif et local.
En
plus cette année, c'est la dixième édition et Boedo a un très
beau palmarès en matière de culture populaire. C'est là que le
dramaturge et poète anarchiste José González Castillo (1884-1937),
père du poète et compositeur Cátulo Castillo, a fondé
l'université populaire de Boedo. C'est là que se rassemblait un
groupe d'intellectuels et d'artistes qui réfléchissaient sur le
thème de l'identité culturelle argentine, le Groupe Boedo, pendant,
partenaire et en même temps concurrent du Groupe Florida, auquel
appartenait Jorge Luis Borges.
Le
blog argentin Caminos Culturales, sous la plume de Gonzalo Busquets,
a publié le 13 septembre dernier un compte-rendu de la conférence
que j'ai donnée le mardi 2 septembre au CCC Floreal Gorini,
accompagnée par l'historienne mendocine Fabiana Mastrangelo, pour
présenter San Martín par lui-même et par ses contemporains, publié
en France en mai de cette année aux Editions du Jasmin.
De
toute évidence, nous avons capté l'attention du chroniqueur ! Et il est vrai
que je n'ai vu que des visages radieux à l'issue de le présentation :
les Argentins sont à la fois très surpris et presque désorientés d'apprendre que leur grand héros est à ce point inconnu en Europe (et encore plus en
France alors que c'est là qu'il est mort et que son œuvre politique et militaire mériteraient d'habiter notre mémoire universelle) et ravis d'en entendre
parler comme nous autres Européens pouvons le faire, avec un rapport à
l'histoire qui diffère sensiblement de celui qui prévaut en Argentine dans les activités accessibles au grand public. Ce
qui lui arrive en effet en la matière relève plus de
l'historiographie, de la mythologie ou de l'hagiographie que de
l'histoire au sens scientifique que nous donnons à ce terme.
L'article
peut être lu dans son intégralité (deux pages environ) sur le blog de la revue et sur sa page Facebook et bien
entendu, il est rédigé en espagnol.
Mes lecteurs de longue date savent qu'ils
peuvent trouver dans la Colonne de droite, en bas, le traducteur en
ligne Reverso qui peut les aider dans cette lecture dans une langue
étrangère.
Après cet intermède, prestigieux,
festif et académique que je viens de vivre à Mendoza, au pied des
Andes, je reprends mes habitudes européennes avec ce qui est
désormais pour moi un rendez-vous de rentrée : la Fête du Livre de
Merlieux et Fouquerolles dans l'Aisne, soit un dimanche entier
consacré au livre, qu'il fasse beau, qu'il pleuve ou qu'il vente (il
n'a encore jamais neigé depuis 22 ans que la manifestation existe).
Tout se tient en plein air, dans la rue principale de ce joli et très
accueillant village picard.
J'y présenterai mes cinq ouvrages sur
la culture argentine, tous éditeurs confondus, dont les deux plus
récents, publiés au Jasmin,et dont je viens de parler en Argentine,
dans le cadre du bicentenaire du gouvernorat de San Martín
à Cuyo, le tout en attendant le sixième livre, sur un autre sujet
inédit, en préparation pour une parution au premier semestre 2015.
Comme d'habitude, je me tiendrai sur le
stand des Editions du Jasmin. Comme d'habitude encore, le mate sera
offert, à la mode de Buenos Aires et de Mendoza (mais aussi de
Montevideo), aux lecteurs audacieux qui voudraient tenter l'aventure
gustative et exotique de ce qui est la boisson nationale argentine et
sud-américaine, une infusion longue en bouche, à l'amerture
tannique très caractéristique (1). Cette année, j'envisage
d'apporter en notre belle Picardie une yerba mate que j'ai moi-même
découverte il y a quelques semaines, sur le marché de San Telmo,
une yerba fumée selon une technique traditionnelle et artisanale, à
Oberá. La Obereña, qui
la produit et la commercialise, est une coopérative de la Province
de Misiones et sa yerba, conditionnée à l'ancienne en sacs de jute,
pourra peut-être relever d'ici quelques années d'une appellation
d'origine contrôlée tant la notion de terroir et de méthode
traditionnelle y est développée (2).
La fête du livre commence vers 10h le
matin et s'achève vers 18h, le dimanche 28 septembre 2014, à
Merlieux (02). L'entrée y est naturellement libre et gratuite
puisqu'il s'agit d'un village entier qui nous ouvre ses portes et son
cœur.
Un parking est mis à disposition des
visiteurs.
Du côté de l'école communale, face à
l'église, un stand casse-croûte propose sandwiches, frites et
boissons à des prix très raisonnables et quelques exposants vendent
eux-mêmes des spécialités locales, dont un excellent boulanger et
un non moins sympathique fromager si mes souvenirs sont bons...
Pour connaître mon programme de rencontres et de salons jusqu'aux fêtes, vous pouvez consulter l'agenda de mon site Internet (www.denise-anne-clavilier.fr).
(1) Le mate présente un certain nombre
de vertus organoleptiques. Il produit un léger effet de coupe-faim
mais aussi d'excitant car il contient de la matéine, cousine de la
caféine et de la théine. Il stimule le système digestif et semble
être efficace contre l'apparition des caries, qu'il limiterait
significativement. Il est utilisé dans nos infusions drainantes et
amincissantes mais son goût, qui ne nous est pas familier, est alors
couvert par des puissants arômes de fruits rouge, de pomme-cannelle
ou de menthe... Au Bon Marché, je l'ai vu proposé sous forme de
feuilles hachées et grillées mêlées à un parfum de chocolat. Le
résultat me paraît désastreux mais il doit avoir ses adeptes, sans
quoi les dégustateurs de cette épicerie de luxe ne se seraient pas
risqués à placer ce mélange sur les étals du magasin parisien.
(2) En Argentine, ces notions restent
encore embryonnaires. L'effort est porté sur la quantité avant de
l'être sur la qualité dans beaucoup de domaines agro-alimentaires
mais ici et là, on voit poindre depuis quelques années des modes
de pensée plus matures chez certains producteurs audacieux, hélas
encore fort mal distribués. Toujours est-il que celui-ci est sur le
marché de San Telmo où il faut juste le dénicher, l'acheter et le
goûter. Le tour est alors joué : vous l'adoptez !
Cours du peso (ARS) : 1 € = 41 $ au 01.11.18 (1 $ = 100 centavos) Décalage horaire (Paris) : - 5 h Population BsAs : 3 millions Superficie BsAs : 202,4 km2 Pop. Gran BsAs : 12,5 millions Superficie Gran BsAs : 3833 km2
Population totale : 47 327 407 hab (mai 2022) Superficie Argentine : 2.780.400 km2
MONTEVIDEO : infos pratiques
Cours du peso (UYU) : 1 € = 37 $ au 01.11.18 (1 $ = 100 centesimos) Décalage horaire (Paris) : -5 h Pop. Montevideo : 1,3 million Superficie Montevideo : 193 km2 Pop. région Capitale : 2 millions Sup. région Capitale : 525,54 km2 Pop. Uruguay : 3,4 millions Superficie Uruguay : 176 220 km2
Asado : barbecue (du genre monstre, même en petit comité)
Baires : apocope de Buenos Aires
Boliche : tout établissement qui permet de se rencontrer autour d'une consommation solide ou liquide
Bombilla : pipette métalique ou végétale dont on se sert pour boire le mate (voir ce mot) en évitant d'avaler la poussière de yerba mate (voir ce mot). Lorsque le mate est partagé entre plusieurs convives, tous boivent à la même bombilla.
BsAs (ou BA) : initiales de Buenos Aires
Cambalache : Sens premier : dépôt-vente, brocante, voire mont-de-piété. D’où bazar, souk, bric-à-brac.
Candombe : musique d'origine afro-sud-américaine conçue pour les défilés festifs sans doute au 19e siècle au moment de la fin de l’esclavage. Cette musique est restée très populaire en Uruguay où elle est présente tout le temps.
Canyengue : caractéristique des faubourgs
Charla : conférence, causerie
Confitería : café-salon de thé et/ou pâtisserie-traiteur
Cuadra : portion de voie publique entre deux esquinas. Une cuadra faisant la plupart du temps 100 m, elle sert de mesure des distances dans la ville. Tel lieu se trouve à tant de cuadras de tel autre.
Empanada : chausson fourré à déguster chaud
Esquina : croisement de deux voies publiques (rues, avenues...) qui constitue un point de repère fixe dans la ville. On donne une adresse en indiquant sa cuadra (entre telle et telle rue) et sa distance par rapport à la esquina
GCBA : anagramme de Gobierno de la Ciudad de Buenos Aires (Gouvernement de la Ville de Buenos Aires)
Gorra (a la) : littéralement "à la casquette". En français, "au chapeau". Il s'agit d'un mode de rémunération artistique traditionnel dans toute la région du Rio de la Plata
Guampa : récipient pour préparer, boire et partager le tereré (voir ce mot) quand on n'utilise pas un mate classique (voir ce mot). Le guampa est creusé dans une corne de vache.
Guita : l'argent en lunfardo. Désigne aussi la devise nationale (la guita nacional)
Legislatura : nom de l’assemblée législative unicamérale de la Ville Autonome de Buenos Aires
Mate : 1. boisson nationale argentine, uruguayenne, chilienne et paraguayenne, très appréciée aussi dans le sud du Brésil. La boisson est produite par l'infusion de la yerba maté. En Bolivie et dans certaines zones du Pérou, on boit un mate de coca. 2. récipient de toute forme, de toute matière et de différentes contenances dans lequel le mate se prépare, se boit et se partage. (Voir ce mot)
Milonga : 1- musique qui a précédé le tango, toujours très vivante (caractérisée de nos jours par un rythme vif et allègre quand bien même les paroles raconteraient un drame) ; 2- bal de tango argentin
Milonguero : l´homme qui vit la nuit dans le monde dominé par le tango. Contrairement à ce que pensent les Français, le mot ne sert que rarement à désigner le danseur de tango en tant que tel. Attention quand vous employez le mot au féminin : il a longtemps désigné une réalité sociale disparue à la fin des années 50, la cocotte qui dansait dans les cabarets et se faisait entretenir. Danseur se dit la plupart du temps bailarin (bailarina au féminin)
Murga : musique festive de défilé de carnaval et autres grandes fêtes collectives.
Orquesta típica : ensemble musical comprenant au minimum 1 piano, 1 violon, 1 bandonéon et 1 contrebasse.
Peso : devise nationale (non convertible). Sigle : $
Picada : assortiment de fromages et/ou de charcuterie
Plenario : réunions académiques que les Academias organisent dans le cadre de leurs activités culturelles publiques
Porteño : gentilé de Buenos Aires. Se dit de toute personne née à BsAs. Nul n’est jamais vraiment porteño s’il est né hors de la Ville. Sauf à s’appeller Carlos Gardel, et ce quel que soit le lieu de sa naissance.
Show : tout concert, récital, tour de chant, spectacle. Le mot n’est pas réservé aux spectacles de revue ni aux grand événements ultra-marketés drainant des milliers de spectateurs.
Tango baile : le tango dans sa dimension dansée, une dimension parmi d’autres.
Tango salón : tango qui se danse en société (par opposition au tango professionnel, pour la scène)
Tereré : mate préparé avec de l'eau froide ou à température ambiante ou du jus d'orange ou de citron, parfois de pamplemousse, très apprécié par grandes chaleurs.
Troesma : verlan de Maestro (maître)
Yerba mate : feuilles d'un arbuste de la famille du houx, originaire du Paraguay et du nord de l'Argentine et de l'Uruguay. Séchées à l'air chaud ou au four, fermentées puis hachées, elles forment l'ingrédient essentiel du mate et du tereré.
CENTENARIO TROILO (2014)
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La Boca de Quinquela et des peintres
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Blogs et sites culturels : Walter Alegre, militant de la culture (BsAs) Pablo Vignali, photographe à Montevideo Melografías, sur l'actualité de la musique argentine(BsAs)
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Dictionnaires et traducteurs en ligne : ATLIF-Université de Caen (dictionnaire de français) CISCO-Université de Caen (synonymes français) RAE Real Academia Española (dictionnaire d’espagnol)